LES FEMMES PEUVENT-ELLES PRECHER ?
LES FEMMES PEUVENT-ELLES PRECHER ?
Que signifie prêcher ? Prêcher c’est annoncer, proclamer, enseigner la parole de Dieu. Prêcher peut aussi avoir le sens de prophétiser.
Paul dans 1 Timothée 2 : 11-12 dit : « Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme. Mais elle doit demeurer dans le silence ».
La femme n’avait pas droit à la Parole dans les Synagogue. L’enfant pouvait y parler, le serviteur pouvait y parler, mais pas la femme. « Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi (1Cor 14 :34). Quelle loi ? Certains croient que Paul parle ici du Talmud (Compilation de commentaires sur la Loi Mosaïque fixant l’enseignement des grandes écoles rabbiniques). Le Talmud est constitué de la Mishna (Codification de la loi orale) et de la Gemara (commentaires de la Mishna). Ils ne croient pas qu’il s’agit de la Loi de Moïse proprement dite ? Paul ironiserait alors.
La Loi Romaine interdisait à la femme de faire ce qui était réservé à l’homme. Paul envoie probablement cette épître à Timothée de Corinthe où le précepte de 1 Cor. 14 : 35 était en vigueur. Rappelons que les femmes à cause de leur situation d’insécurité pouvaient profiter de toute liberté d’expression pour se révolter et usurper l’autorité, tyranniser les autres, devenir autocrate. Mais les réunions de l’église ne sont destinées à cela. Les réunions de l’église ne sont pas les lieux appropriées pour revendiquer nos droits sociaux et politiques dans le désordre et l’amertume. Selon ses 4 fonctions essentielles de l’église est destinée à adorer Dieu, à instruire les fidèles, à la communion fraternelle et à l’Evangélisation de la société. Mais l’Eglise doit dénoncer dans l’ordre, respect et courage, l’injustice sociale et la décadence morale. Le mot silence du texte biblique signifiera quiétude. Le mot enseigner dans le contexte précité signifiera donc contredire, parler et poser des questions avec arrogance, insoumission et un esprit d’indépendance.
Ce texte n’empêche pas la femme sous l’influence du Saint-Esprit d’enseigner, au contraire. La femme doit enseigner ses enfants à la maison. Timothée a reçu l’enseignement biblique de sa mère (Ac. 16 : 1-2 ; 2 Tim. 1 : 5). Les femmes âgées doivent enseigner les femmes plus jeunes. L’ordre interdisant la femme de parler dans l’église n’est pas absolue : elle prie, elle prophétise (1 Cor. 11 : 5). N’est-ce pas parler ? Les dons miraculeux du Saint-Esprit accordés aux femmes justifient leur intervention publique. « Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, … Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandais de mon Esprit ; et ils prophétiseront » (Ac. 2 :16-18). La femme cependant doit être soumise à son mari comme au Seigneur. Car le mari est le chef de la femme, comme, Christ est le chef de l’Eglise (Eph. 5 : 22-23). Christ et le chef de tout homme, l’homme est le chef de la femme, Dieu est le chef de Christ (1 Cor. 11 : 3). Ceci ne veut pas dire que l’homme est supérieur à la femme. Ils sont de même nature et égaux. C’est leur rôle qui est différent. C’est comme le Christ qui dans son rôle de Fils de Dieu est soumis au Père. Bien qu’Il soit de même nature et égal au Père. Même nature, égalité et soumission sont réunis. La femme est soumise mais égal à l’homme. Christ est soumis mais égal au Père. Jésus était aussi soumis à Joseph et à Marie pendant son enfance (Luc 2 : 51). Joseph et Marie étaient-ils supérieurs à Christ ? Le code de la famille dit que l’homme est le chef de la famille. La femme, même si elle peut être pasteur doit être soumise à son mari. Empêcher la femme de parler de manière absolue dans l’église ne correspond par à l’Esprit de toute la Bible : une femme a été juge en Israël, la Prophétesse Débora (Juges 4 : 4, 5). La prophétesse Anne parlait de Jésus à tous ceux qui attendait la délivrance d’Israël (Luc 2 : 36-38). La femme Samaritaine s’est mise à parler de Jésus après son entretien avec Lui (Jn 4 : 28-29). Voyez le ministère de Lydie qui semble être la première convertie européenne et première proclamatrice de l’Evangile en Europe (Ac. 16 : 13-15). Philippe, l’Evangéliste avait 4 filles vierges qui prophétisaient (Ac. 21 : 9) Voyons aussi l’exemple de Priscille < Prisca> (Ac. 18 : 2 ; Rom. 16 : 3 ; 1 Cor. 16 : 19 ; 2 Tim. 4 : 19). Jésus a apporté de nouvelles idées. Il a remis la femme à la place qui lui revient. Il l’a restaurée à la position qu’elle avait avant la chute. Jésus a libéré la femme. Rien que son entretien avec la femme samaritaine est très édifiant (Jn. 4 : 1-29). Donc, comment oser dire à une femme : "assieds-toi là, tais-toi, tu ne peux pas faire ceci…" les 2/3 du Corps de Christ sont des femmes. La plupart des missionnaires sont des femmes. Elles sont souvent plus sensibles à l’Esprit que les hommes. Elles sont souvent plus disponibles et plus obéissantes que les hommes. Que serait l’Eglise sans les femmes ?
La femme peut-elle prêcher ? Doit-elle rester dans le silence ? Ce "débat" est vraiment dépassé. Il y a des choses plus importantes : transmettre la Vérité. Femmes, trouvez votre place dans le Ministère. Si on vous dit : "vous ne pouvez pas faire ceci", Dites : "Jésus dit que je peux". Si on vous dit : "Femme, reste ici", Dites "Jésus m’a dit d’aller" ; Jésus a apporté un nouveau message et il a changé la condition de la femme. Il l’a vraiment libérée. La femme peut prier, prophétiser. Prophétiser veut dire : parler pour Dieu, prédire l’avenir, prêcher. On accepte volontiers que la femme enseigne les enfants, témoigne, soit missionnaire. Où passe donc la ligne de démarcation entre témoigner, prêcher, enseigner ? Paul lui-même dit : "il n’y a plus ni homme ni femme" (Gal. 3 : 28).
Tout ce que Dieu veut que Son peuple dise et fasse, la femme peut le dire et le faire autant que l’homme !!!