FORMATION BIBLIQUE POUR TOUS
Selon la pensée et les Racines Hébraïques de la Foi Evangélique

Jésus ou Yéshoua?

Jésus ou Yéshoua?
L’ange Gabriel dit à une vierge nommé Marie (Myriam) : « Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu Lui donneras le nom de Yéshoua (Jésus) - Luc 1 :31.
… un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Yosef (Joseph), fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Myriam (Marie), ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Ruach HaKodesh (Saint-Esprit); elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Yéshoua (Jésus); c’est Lui qui sauvera Son peuple de ses péchés (Matthieu 2 :20-21).
 Yéshoua est un nom hébreu dont la translittération grecque est Iesous. Le nom Jésus en français vient de la translitération du nom grec en latin Iesus.
Le nom de notre Sauveur est le nom Hébreu – Araméen : ע ו ש י, YESHU’A (Yéshoua). Rappelons que l’hébreu se lit de la droite vers la gauche. Yéshoua signifie « Il sauve, Il sauvera ». Yéshoua est en fait la version araméenne du nom hébreu plus long YéHoshua (Josué). Yéshoua est une forme tardive du nom hébreu biblique Yéhoshua (Josué). Yéshoua est donc un diminutif de YéHoshoua. YéHoshoua se compose de « YéHo » et de « Shoua ». « YéHo » est une forme de « YaHu », un diminutif du nom de Dieu YHVH. « Shoua » signifie « un cri invoquant le secours ». « Un cri qui sauve ». « Au secours ! ». YéHoshoua signifie « YHVH sauve ». « YHVH est un cri qui sauve ». « Criez vers YHVH quand vous avez besoin d’aide ». Il y a donc l’idée de délivrer. De sauver. De secourir.
Le nom Jésus n’a aucune signification particulière en français. Les gentils (les nations) de l’Empire Romain parlaient le grec et le latin. Ils n’arrivaient pas à prononcer le nom Yéshu’a. Le nom Yéshu’a possède un son guttural (son émis au fond de gorge) qui n’existait pas dans leur langue respective (le grec et le latin).
La lettre araméenne – hébraïque Yod (י) représente le son Y. La lettre grecque Iota (qui s’écrit I) fut naturellement choisie et représente le son Y.
Le son suivant dans le nom Yéshu’a est une voyelle. Mais l’hébreu ancien ne faisait usage que de consonnes et pas de voyelles. C’est bien après la mort de Yéshu’a que des voyelles ont été rajoutées à la langue hébraique sous forme de points et de tirets (.,-) placés sous ou sur les consonnes. La première voyelle de Yéshu’a, le Tsere (..) rapellant le son é correspondait approximativement à la lettre grecque Eta (H).
La lettre hébraïque suivante le Shin (ש) avec le son sh ou ch n’a aucun son correspondant en grec. Ceci est un gros problème. C’est la lettre sigma (Σ) grecque qui remplace donc le Shin hébreu.
Le deuxième gros problème est la lettre Waw (ו) dont le son est W ou V qui représente le son Ou. Pour avoir le son Ou en grec il faut deux lettres : l’Omicron (O) et l’Upsilon (Υ).
Mais le plus gros problème rencontré est celui de la lettre hébraïque finale l’Ayin (ע). En grec, il n’y a pas de substitut pour la lettre hébraïque Ayin. Ayin n’a pas de son en lui-même, mais il fait que la voyelle « qu’il contôle » donne un son émis au fond de gorge. Chose impossible pour les grecs et pour les romains qui parlaient le latin. Ils prononçaient le « a » controllé par l’Ayin comme les « a » de papa.
En plus de tous ces problèmes, un nom terminé par un « a » en grec et en latin indiquait habituellement le genre féminin. Ces grecs et romains ont donc décidé de remplacer l’Ayin par le Sigma qui indiquait habituellement le genre masculin.
On obtient alors comme résultat : IHΣOYΣ (Iésous).
IHΣOYΣ (Iésous) en grec qui perdait son influence a donné en latin IESVS (Iesus). Le V latin remplaçait l’Upsilon grec jusqu’à l’utilisation du U. Dans certaines langues germaniques (allemand, néerlandais…), le latin I est devenu J, mais avec le son Y.
Un S entre deux voyelles se lit Z. Au 14ème siècle, des moines copistes de la Bible ont ont transformé l’I initial en J. Le son Y a évolué pour donner le son J en français.
 
Yéshoua ou Yéshu ?
Pour certains Yéshou est un nom de malédiction. Comme dans la formule de malédiction : Yimmach Shemo Wezikro. En abrégé, YSW. Ce qui signifie « que son nom et sa mémoire soient effacés ». Certains écrits ultra orthodoxes juifs font encore usage de cette malédiction en forme abrégé. Mais ceci n’est pas vrai pour tous les écrits orthodoxes. En général, cette malédiction n’est pas connue en Israël. La forme Yéshu n’est pas négative en elle-même. L’attitude envers le nom Yéshu ou Yéshua dépend du contexte dans lequel on se tient. Si ce qu’on dit à propos de Yéshou (ou Yéshoua) est négatif, l’attitude de la personne sera négative envers envers ce nom. Si le contexte est positif, la réponse au nom sera positive. Pour nous donc Yéshou n’est pas une abréviation. 
Ce qui compte, c’est l’attitude envers la personne ayant le nom Jésus (Yéshoua)
La signification donnée au nom dépend vraiment de ce qu’on a dans le Cœur et de ce qu’on pense de la personne du Fils de Dieu. Le nom, dans son sens profond, signifie la personne, l’autorité, le pouvoir… de ».
Notre préférence sera le nom original : YESHU’A. Mais dire Jésus n’est pas démoniaque et n’est certainement pas un péché. Le nom Jésus n’a rien à voir avec Isis (déesse égyptienne). Le nom Jésus n’a aucun lien spirituel avec Zeus comme ce dernier est décrit dans la mythologie gréco-romaine (Bien que les mots Zeus, Théos, Deus, Dieu… sont étymologiquement (linguistiquement) liés. Pour que les personnes avec qui nous communiquons nous comprennent bien, nous continuerons à utiliser le nom Jésus. Nous utiliserons souvent Yéshoua et Jésus de manière interchangeable. Il faut aussi indiquer qu’utiliser le nom Yéshoua ne garantit pas que ce que les gens disent à propos de Lui sera toujours biblique.
 
Jésus, Yessou ou Issa ?
Le nom Issa vient de l’arabe. Les musulmans en faisant référence au Coran n’appelle jamais Issa Yessou. La description coranique de Issa n’a rien à voir avec la présentation biblique de Yessou (Jésus). Utiliser le nom Yessou démontre le lien éthymologique entre Yessou et Yéshoua. Yéshoua étant la contraction araméenne de l’hébreu classique et biblique YéHoshoua (YHVH sauve). L’origine du nom Issa n’est pas claire. Issa semble être une pure invention très tardive. On ne comprend pas comment le nom original Yéshu’a dont les lettres hébraïques sont Yod, Shin et ‘ayin a été changé en inversant la séquence des lettres arabes donnant ainsi : ‘ayin, sin, yā. Le résultat étant Issā. Peut-être pour des raisons de poésie arabe ? Mais en s’éloignant complètement du sens et du contenu biblique de Yéshoua. Les chrétiens arabes, eux ont gardé le vrai nom . Les chrétiens arabes d’avant la venue de l’Islam ont gardé la forme proche de l’aramée Yéshoua. La Bible en arabe dit Yessoua.. Cependant, certains préfèrent le nom Issa car les musulmans sont plus familier avec ce nom. Il faut alors donner un nouveau contenu à Issa. Les Bibles en turc, en kabyle et en solmali utilisent Aïssa, Issa.
 
Quel est le nom sacré de D.ieu ?
Dans la Bible Hébraïque le nom de Dieu est composé des lettres Yod, Hé, Vaw et Hé (YHVH), traduit par l’Eternel dans nos éditions (l’Hébreu ancien ne possédait pas de voyelles). YHVH est le saint tétragramme. ADONAI signifie Seigneurs. JEHOVAH n’existe pas dans la Bible hébraïque, c’est le Tétragramme YHVH que nous y trouvons. Quand les juifs voyaient YHVH, ils disaient ADONA[I] par crainte de dire le nom de Dieu en vain (Ex. 3 : 14 ; Lev. 24 : 16). YHVH est de lecture impossible, ayant perdu sa vocalisation. Les copistes juifs ont introduit les voyelles de ADONA[I] entre les consonnes du Tétragramme, donnant YaHoVaH, (--> JéHoVaH, YeHoVaH). YHVH est le nom personnel de Dieu. YHVH est un substantif (tout mot qui désigne un être). YHVH vient du verbe être (Ayah) en hébreu. Ce saint tétragramme veut donc dire : Celui qui était, qui est et qui sera, l’Eternel (d’où notre traduction en français). Il est YaHVeH. il est  YHVH ==> YaHVeH -- > yahveh -- > YaHVé, YaHWeH ===> ETRE.
 
Comment ne pas tomber dans les excès et les erreurs du « mouvement des racines hébraïques » et le « mouvement du Nom Sacré?
Tout simplement en examinant toutes choses à la lumière des Ecritures et en retenant ce qui est bon (1Thess. 5 :21).  En n’allant pas au-delà de ce qui est écrit (1Cor. 4 :6). En ne mettant pas la tradition au dessus du commandement de Dieu (Mt. 5 :3). En n’allant pas plus loin que la Doctrine (Parole) du Messie (3Jn. 9). En examinant le sens exact des mots concernés dans l’hébreu biblique des Ecritures Hébraïques (et le grec dans les Ecritures messianiques grecques). Il faut toujours rechercher le sens profond de la Torah dans la bouche du Messie et de Ses émissaires (apôtres).

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